Vous sortez dîner, la note est salée, et la question fatidique se pose : combien laisser de pourboire ? Récemment, un incident banal dans un restaurant a pris des proportions virales sur les réseaux sociaux {mentionnez un pays francophone proche, par exemple : en France ou en Belgique}, révélant une tension profonde concernant le coût de la vie et la rémunération des serveurs. Un client a payé plus de 100 euros pour un repas, mais a refusé de laisser un seul centime de pourboire. Son explication, que beaucoup jugent scandaleuse, est cruciale pour comprendre le nouveau malaise qui frappe la restauration.
Le prix choque-t-il plus que le pourboire ? L'aveu du client anonyme
L’histoire commence après la publication d’un post Facebook par un homme d’une trentaine d’années. Cet habitué des sorties au restaurant raconte la situation : il dîne une fois par semaine et paie plus de 100 euros à chaque fois.
Mais il a pris une décision radicale : il ne donne plus de pourboire.
Mon premier réflexe a été de penser à un simple cas d'avarice, mais son raisonnement va plus loin. Il explique : « Non pas parce que je suis radin, mais parce que manger dehors est devenu hors de prix. Plus de 100 euros pour un dîner normal — désolé, mais mon pourboire est déjà dans le prix. »
Ce qui a surpris la communauté en ligne n'est pas seulement le refus de pourboire, mais l'idée que le coût exorbitant des plats devrait déjà couvrir l'ensemble du service. C'est l'essence même de l'argument des consommateurs face à l'inflation.
L'analyse de la note : un dîner "familial" à 25€ par personne
L'homme a joint une photo de sa facture, révélant un détail important souvent négligé dans le feu de l'indignation.
- Quatre plats différents et trois boissons figuraient sur la note.
- Le total est d'environ 100 euros.
- Cela représente environ 25 euros par personne.
Ce n'était donc pas un repas gargantuesque pour une seule personne, mais un dîner ordinaire pour plusieurs. Les internautes ont immédiatement réagi, se divisant en trois camps brûlants.

Camp n°1 : L'indignation morale – « Manger comme un prince, payer comme un mendiant »
La majorité des commentaires sont des critiques virulentes. Beaucoup perçoivent ce refus comme un manque total de respect pour le personnel. Dans un pays comme la Belgique ou la France, où un salaire minimum est généralement garanti, le pourboire reste un signe d'appréciation souvent essentiel pour les employés.
J'ai moi-même constaté que dans les restaurants, les serveurs se souviennent des clients généreux. Ne pas laisser de pourboire quand la facture est élevée est considéré par beaucoup comme un geste mesquin.
Les commentaires sont sans appel :
- « Faire étalage de son avarice. Dégoûtant. »
- « Si vous n'avez pas 5 ou 10 euros de plus à donner, restez à la maison et cuisinez. »
- « Ces pauvres serveurs vivent souvent du pourboire, même avec les augmentations de salaires. »
L'idée est simple : si vous pouvez vous permettre la note, vous pouvez vous permettre le pourboire, qui est la reconnaissance directe du travail physique et souvent ingrat du serveur.
Camp n°2 : La défense de principe – Le pourboire doit mourir
Étonnamment, des voix se sont élevées pour défendre le consommateur. Pour elles, le problème ne vient pas du client, mais des propriétaires de restaurants.
Leur argument principal suit exactement la logique du client : si les prix sont si élevés, ils doivent obligatoirement couvrir un salaire décent pour le personnel. Ils estiment que demander au client de "subventionner" le personnel via le pourboire est une arnaque.
Un internaute a écrit : « Partout ailleurs, on ne paie pas un extra pour un service rendu. C'est le rôle du patron de payer le service, pas le mien. » C’est un point de vue que l'on voit souvent aux États-Unis, mais qui gagne du terrain ici aussi.

De plus, certains insistent sur le fait que la rémunération de base des serveurs ayant augmenté, la nécessité vitale du pourboire diminue — bien que l'inflation annule souvent cet avantage.
Camp n°3 : L'argument économique – La note n'est pas si salée
Enfin, le troisième groupe de commentaires se moque simplement de la plainte du client concernant le prix "hors de prix" de la note. 100 euros pour quatre personnes, soit 25 euros par tête, est considéré par beaucoup comme un prix standard, voire un bon prix pour une sortie au restaurant {en France / Belgique}.
« Arrêtez la mascarade. Si 100 euros pour un repas à quatre vous ruine, c'est que vous ne devriez pas être dans ce restaurant, » a résumé un commentateur. Les gens s'agacent de cette plainte sur le prix, tout en refusant le pourboire.
Le conseil de pro : Quelle est la règle non écrite du pourboire ?
Alors, que faire la prochaine fois que vous recevez la note ? Même si légalement, le pourboire est toujours facultatif {dans la plupart des pays francophones}, le Conseil du bon usage donne souvent cette recommandation simple :
- Pour un service standard : Arrondissez la facture à la dizaine supérieure ou laissez un montant symbolique (1 à 2 euros pour un service rapide).
- Pour un excellent service : Laissez entre 5 et 10 % du montant total.
- Si la note dépasse 100 euros : Un pourboire de 5 % est la base minimale d'appréciation pour un service satisfaisant.
J'ai remarqué une chose : les pourboires ne sont pas seulement une question d'argent, mais de communication. Ils indiquent au personnel si vous avez apprécié le repas et le service. L'absence de pourboire, surtout sur une grosse facture, est souvent interprétée comme un mécontentement, même si ce n'est pas le cas.
L’incident viral montre que notre relation avec le pourboire est en pleine mutation, tiraillée entre la nécessité d'apprécier le personnel et le ras-le-bol face à la hausse des prix.
Et vous ? Quel est votre seuil psychologique de pourboire lorsque la facture vous semble trop élevée ? Dites-nous tout en commentaire !